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Cutting Edge: Avatars of Humanity Navigating Panic: Notes from Where Panic Becomes a Compass The Times They Are a-Changin’ Forti...

“Cutting Edge” is a new blog series in which Ars Electronica team members present outstanding artistic projects. In the first edition, Gerfried Stocker introduces a project that shows how technology can create closeness: In the ‘Avatar Robot Café,’ people with severe physical disabilities are integrated into everyday working life via robots.
As curator in residence of the ARKO-sponsored Curatorial Residency Program, Son Hyerim was on site during the jury weekend of the Prix Ars Electronica. In this guest article, she shares her personal reflections on this experience.
From the uncertainty of the present to the power of art – in conversation with Gerfried Stocker, we shed light on the theme of the Ars Electronica Festival 2025.
12 powerful stories are being presented by MKD x nextcomic from March 18 to April 27, 2025, bringing a breath of fresh air to the city and to us at the Museum of the Future.
Science is complex, science is slow. Projects that do not preach data and figures but stage experiences show how it can still be made exciting.
Oliviero Toscani (1942–2025) used art and advertising to challenge society. His legacy inspires us to rethink the status quo.
Ars Electronica embodies a vibrant community in which art, technology and society merge. For us, society is more than just a concept – it is the dynamic interaction of people who jointly develop visions, find creative solutions and shape the future.
From world-famous buildings to a unique composer, the endless depths of the ocean and an Austrian export hit: How Ars Electronica uses innovative technologies to implement artistic ideas.
In 2024, Ars Electronica once again used international open calls, exciting collaborations and the festival as a stage to show how art can highlight creative solutions to the pressing issues of our time.
Sculpter l’invisible
Les commissaires Dominique Moulon et Davide Sarchioni se sont associés pour présenter le travail de l’artiste italien Antonio Barbieri à la galerie NM Contemporary de Monaco. Cette exposition intitulée Sculpter l’invisible présente une nature magnifiée par les technologies numériques.

Dans la Grèce antique, c’est la nature elle-même qui fait œuvre que les artistes se doivent de reproduire le plus fidèlement possible. C’est aussi ce que fait Antonio Barbieri lorsqu’il nous présente les dessins de modèles en trois dimensions de Pollens dont il a confié l’exécution, dans leurs moindres détails, à une machine. Rappelons à ce propos que le terme pollen nous vient du Grec ancien palê qui signifie poussière, sachant que notre biodiversité dépend très largement de ces infimes particules que les insectes et les vents se partagent. En les grossissant singulièrement, l’artiste nous projette dans l’infiniment petit, ce qui a pour effet de nous sensibiliser sur leur vulnérabilité quant aux menaces les plus diverses. Mais Antonio Barbieri ne se contente pas de représenter la nature telle qu’elle est lorsqu’il l’hybride symboliquement comme on le fait en laboratoire de recherche pour faire face aux défis climatiques qui se profilent à l’horizon.

Notons la précision des procédés photogrammétriques d’acquisition dont il fait usage pour créer ce qu’il nomme Chimères. Par leur niveau de détail, de telles pièces imprimées en trois dimensions selon divers procédés de prototypage rapide préservent un lien étroit à la réalité de plantes ou de champignons. Et c’est en recombinant des fragments de réel que l’artiste s’en éloigne de la même manière que les jardiniers et les peintres recomposent la nature en usant de géométries secrètes ou d’accords chromatiques. Nous sommes ici face à un corpus d’œuvres où le vivant dialogue avec les techniques, ce à quoi l’histoire de l’art est coutumière, bien qu’il s’agisse là de technologies contemporaines.

Les cybernéticiens d’autrefois le savaient déjà : tout, dans la nature, si inspirante qu’elle soit, peut être modélisé. Pour les scientifiques d’aujourd’hui, les algorithmes sont “génétiques” et les réseaux “neuronaux”. Quant aux artistes comme Antonio Barbieri dont les pratiques se situent à la croisée des arts et des sciences, ils donnent des formes à ce que les machines calculent. Ses Lichens sont autant d’interprétations artistiques de ce que les mathématiciens nomment mouvement brownien, du nom du botaniste Robert Brown qui les découvrit en 1827, justement en observant des pollens ! Le fait que l’artiste ait sculpté de telles découpes pour leur donner des allures d’organismes composites dont la classification a évolué dans le temps dit son appétence pour une certaine forme de complexité.

En vue d’évoquer des arbustes méditerranéens dans sa série des Sarcopoterium, Antonio Barbieri recombine des données captées en milieux naturels selon des structures géométriques fractals pouvant se répéter à l’infini. La vue de ses sculptures métalliques finement colorées qui apparaissent comme figées dans leurs développements nous place dans la situation des scientifiques pour qui tout commence par l’observation. Chaque détail nous rapproche de la compréhension d’un tout qui dissipe la complexité. Un mouvement intempestif, et tout bascule, sans omettre le dessin des ombres qui fait se répéter ces structures dans un ailleurs où tout est plus instable encore.

S’il est une rupture en art dans la relation des artistes à la nature qui, non pas s’en éloignent mais privilégient la représentation de leurs émotions sur le vif, c’est bien celle du mouvement impressionniste. Il est bon de rappeler à ce propos que c’est aussi grâce à une innovation, la couleur en tube, que les peintres du XIXe siècle ont pu s’extirper de leurs ateliers pour mieux s’imprégner des atmosphères du dehors. Parmi les innovations dont Antonio Barbieri fait aussi grand usage, il y a les technologies de l’électroencéphalographie qui lui permettent de considérer ses états émotionnels auxquelles il donne des formes en manipulant des jeux de données. Il est bien ici question, en entrée, d’une forme d’introspection que l’artiste nous communique, en sortie, en agençant des fragments de verres pour obtenir des Mosaïques. Associant ainsi ses savoir-faire technologiques à d’autres, davantage ancestraux.

Enfin, ses Harmoniques sphériques se situent au croisement de ces multiples pratiques. Au départ, il y a sa fascination pour les mathématiques avec, en l’occurrence, la théorie qui donne son nom à la série. Cela lui permet de recombiner algorithmiquement les données de différentes natures, venant de l’intérieur pour celles captées avec un casque électroencéphalographique, et de l’extérieur lorsqu’il s’agit des captations de son environnement. A la fois une tentative de ne faire qu’un avec le monde qui l’entoure et de nous reconnecter avec la nature.
Rédigé par Dominique Moulon pour NM Contemporary.
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- 10 ans de Parisculteurs : l’agriculture urbaine, maillon essentiel du retour à la terre
10 ans de Parisculteurs : l’agriculture urbaine, maillon essentiel du retour à la terre

Publié le 26 mai 2025 par Elsa Ferreira
Samedi 17 mai, au Jardin des Traverses à Paris, les agriculteurs urbains franciliens se réunissaient pour fêter les 10 ans de Parisculteurs. L’occasion de revenir sur le chemin parcouru par ce secteur de proximité, maillon essentiel de la transition agricole.
Ceci n’est pas un film #2 : « Solar Noon » de Fredj Moussa

Models of Crisis – Embodiments of a mental struggle

Not Bad Intentions. Attempts to Coexist with non-human lives

Sheng-Wen Lo’s show examines interactions between human and nonhuman worlds. Across three works, Lo reveals how ‘sustainable’ solutions can themselves be fraught with contradictions
Myths of the new future

Curating the Critical Point

Book Club : « Post-Digital de Pascal Dombis »

50°47’300″N 4°33’341″W

Vu à Cannes : « In The Current Of Being » de Cameron Kostopoulos

Vu à Cannes Immersive : « Lili » de Navid Khonsari

The Architecture of the Wire: Infrastructures of Telecommunication

The book explores the development of telecommunications infrastructure and its impact on the architectural and urban culture of the modern age—from poles, wires, and cables, to “micro-architectures,” such as the théâtrophone and the telephone booth
De Anima and The Known Lost

The Perimeter of Architecture: Amid the Elements

Paul Duncombe

Paul Duncombe, Shelters, 2025, détail.
La pratique artistique de Paul Duncombe est de nature exploratoire. Il aime la compagnie des scientifiques lui donnant accès à des mondes qui ne sont pas tout à fait nôtres. Dans l’océan Pacifique, son œuvre se construit au fil de plongées sous-marines dont ils remontent les indices lui permettant de produire, en atelier, les images et les sons qu’il présente en installation comme en performance. L’une de ses préoccupations essentielles, c’est le vivant et ses transformations en cette ère de l’anthropocène. Alors il l’observe, notamment à des profondeurs où la lumière se raréfiant ne parvient plus à activer les couleurs. A moins que ce passage au noir et blanc, concernant les récifs coraliens, ne soit dû au réchauffement climatique dont nous savons les causes. Contraint parfois de déléguer ses observations à celles et ceux qui pratiquent une plongée technique, il les équipe de caméras en les accompagnant via un drone sous-marin. Avec les données collectées, il représente ces étranges territoires où l’animal, sans l’humain, continuerait d’évoluer en symbiose avec le végétal et le minéral. L’usage de procédés incluant la photogrammétrie lui permet de mouvoir ses caméras virtuelles avec plus de fluidité au sein de paysages d’ailleurs à la relative transparence. Ayant à sa disposition un microscope électronique, il poursuit ses investigations à l’échelle des micro-organismes habitant les coraux pour en découvrir les structures. Le rendu évoque les pratiques méticuleuses, pour ne pas dire obsessionnelles, du dessin. Soumettant des prélèvements à un éclairage infra-rouge, il en révèle la bioluminescence qui, dans l’obscurité des profondeurs, est vecteur de langages pour les vivants.

Paul Duncombe, Shelters, 2025, CWB / Paris, Ville de Caen, Région & DRAC Normandie.
Avec Paul Duncombe, l’espace d’exposition prend l’allure d’un laboratoire où l’expérience esthétique s’articule autour d’observations minutieuses. L’artiste conçoit ses propres dispositifs de monstration lui permettant notamment de classifier des organismes aquatiques aux formes les plus diverses. Des mollusques et autres crustacés qui jamais ne croisent nos chemins, mais subissent pourtant les conséquences de nos existences mêmes. Lorsqu’il se focalise sur une larve de poisson, c’est pour scruter ses palpitations qui, à la mesure infime de sa taille, renseignent sur l’extrême fragilité d’un écosystème global. Et quand de ces vivants il ne reste que les squelettes externes ou coquilles, il use d’éléments radioactifs pour en tester les niveaux de protection si le pire arrivait. Car l’œuvre que Paul Duncombe tisse au fil de ses expériences allant du milieu naturel au laboratoire d’exposition vise, au-delà du plaisir esthétique qu’elle procure, à éveiller nos consciences.
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